samedi 7 juillet 2012

Les documentaires animaliers

Je me souviens du temps où je considérais les adultes comme des super héros parce qu'ils possédaient un objet incroyable de puissance: la télécommande. Aussi, à l'époque où j'avais davantage envie de regarder n'importe quoi que quelque chose en particulier, j'aurais étripé mes parents les jours où ils choisissaient des documentaires animaliers.

Quand on est adolescent, la vie des lionnes de Tanzanie ou les contraintes des Océans, ça fait assez peu rêver; on se dit que décidément, un monde nous sépare des vieux c... et que nous, JAMAIS on ne regardera ça.

Pourtant, en ce samedi soir dont le néant télévisuel n'a d'égal que ma flemme d'enclencher mon lecteur DVD, me voici en train de suivre un documentaire sur le peuple des océans (, interpelée par la résumé qui mentionnait: Comment les animaux de haute mer survivent dans l'immensité liquide alors qu'il n'y a aucun fond où se poser, aucun solide sur lequel se fier ou derrière lequel se cacher. Marrant, la vie, hein?



Comme si je m'étais déjà posée la question de où ses braves poissons pouvaient se détendre et faire un break entre deux traversées. Ce qu'il y a de fascinant, cependant, c'est qu'une fois que j'ai laissé le bleu des océans me capturer la rétine, je suis restée scotchée. Déjà, c'est toujours beau, l'eau. Enfin, la terre en général. Même s'il faut parfois se prendre un bon montage dans la vue pour se souvenir du monde parallèle qui évolue en-dessous de la surface de nos villes, que nous prenons bien soin de polluer aussi, évidemment.

Ensuite, on se sent toujours moins bête (hahaha), après: tenez, j'ai appris qu'il y avait des Spas pour les survivants des migrations, avec, à la fin du voyage, un accueil salvateur offert par des poissons aux fonctions différents: nettoyage de la peau, soin des blessures, etc. J'ai aussi découvert un drôle d'animal,  un poisson capable d'avancer dans le sable à l'aide de pattes à deux griffes. Une sorte de prémisse à ce qui est devenu le monde dans lequel j'évolue. Inquiétant, flippant, mais tellement éclairant.

En résumé, je me demande si on apprécie les documentaires animaliers parce qu'on est soi-même devenu plus ennuyeux, parce qu'on a davantage conscience de la vie et de sa valeur ou parce que le samedi soir, y a VRAIMENT rien d'autre à regarder?

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