Professionnellement, on peut réagir par peur, par opportunisme, et accepter un travail parce qu'on pense qu'on ne trouvera pas mieux. Est-ce une bonne raison? On peut décider que oui. Et ensuite, décider que ce travail était exactement ce qu'il nous fallait, pour éviter de continuer à s'interroger sur ce que l'on veut et vaut vraiment. Et démissionner à la première "meilleure occasion" qui se présentera. Au niveau privé, c'est pareil. On peut "choisir" quelqu'un par peur, par confort et s'y faire. Se dire que c'est pas si mal. Et démissionner à la première "meilleure occasion" qui se présentera. Une absence de quête de soi qui conduit à toujours être en quête d'une "meilleure occasion". Des choix par défaut.
Ou alors, on peut faire le choix d'aller à la rencontre de nos motivations profondes, de notre raison d'être. Professionnellement et personnellement, on choisira alors les options qui nous correspondent réellement et on prendra conscience que c'est LA meilleure occasion, simplement parce qu'elle est ce qu'il nous faut. Pour ces gens-là, l'herbe a beau être plus verte chez le voisin, ils préfèrent la leur parce que ce sont eux qui en prennent soin, l'arrosent et la tondent. Des choix par conviction.
Il y a sûrement plus de gens qui choisissent par défaut, et ce sont les mêmes qui admirent ceux qui choisissent par conviction. Il y a un prix à payer pour arriver à cette deuxième option: prendre le risque d'aller à la rencontre de soi, de se confronter à soi-même, peu importe qui on découvre derrière le masque.
"Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme." Milan Kundera
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